Jour du Seigneur
Je suis heureux d’être avec vous aujourd’hui pour célébrer l’eucharistie. Il y a un certain temps que nous ne nous sommes pas rencontrés. La dernière fois que j’ai célébré au Jour du Seigneur, je vous disais que nous venions de déménager dans une nouvelle maison. C’est beau, c’est grand, c’est bien aménagé. Il y a même une belle grande chapelle, où l’on peut prier, en avant comme en arrière. Aujourd’hui, on nous présente deux hommes qui viennent au temple. L’un se tient debout et on l’imagine aisément en avant, l’autre se tient à distance, sans doute en arrière. L’un est pharisien et l’autre publicain. En lisant ce texte, je me suis mis à penser aux messes du dimanche vécues dans mes jeunes années. Avec mes parents, on allait à la grand-messe et on ne s’assoyait ni en avant, ni en arrière. On n’était ni pharisien ni publicain. On se rendait simplement au temple, à l’église. Les marguilliers prenaient place en avant et certains autres aimaient prendre les dernières places. On disait qu’ils préféraient ces bancs proches de la porte afin de pouvoir aller fumer durant le sermon. On ne les appelait pas publicains pour autant. Mais de l’extérieur, on était porté à les juger quelque peu.
Extrait de l'homélie du Père Marc-André-Gingras